23 juil. 2012

Les profils Invisibles -1 -

Le recrutement des + 50
Une panacée !?
La question du recrutement des +50 est encore d’actualité et non seulement les principaux concernés mais aussi les employeurs ainsi que les dépisteurs de potentiels se demandent si cela en vaut la peine. S’il est objectif et pertinent de recruter des personnes qui ont donné plus de 35 ans de leur vie des entreprises qui refusent de les compter de nouveau parmi leurs employés. Alors me vient à l’esprit la question suivante : Existe-t-il réellement des possibilités d’intégration de ces personnes ?
Dans les faits la réponse peut être affirmative. Cependant, examinons, au moins un préalable qui est celui de tenter de valider si leur potentiel de réinsertion socioprofessionnelle en se basant sur quelques paramètres tant techniques que comportementaux V/o leurs attentes salariales se vérifie avant d’examiner les pratiques les plus courantes en matière de recrutement.
Nous savons que dans la majorité des cas les +50 qui restent en emploi ou qui reprennent le chemin de l'emploi ne cessent pas de se mettre à niveau et à poursuivre leurs apprentissages. Ils restent branchés. Mieux encore la maîtrise des technologies fait partie de leurs loisirs. Ce sont des personnes qui fort de leur expérience professionnelle ont appris à utiliser judicieusement les nouvelles technologies.
Quant à leurs caractéristiques comportementales, elles sont le fruit de quelques 25 à 35 ans minimum de travail, de vécu commercial, industriel, managérial et relationnel. Cette dernière caractéristiques est ouverte et vouée à être la rampe de lancement d’une offre de service beaucoup plus qu'à celle d’une attente de recevoir ; pour peu que les opportunités soient bien exploitées par l'employeur et le jumelage réussit. Dans la pratique quotidienne deux questions nous interpellent, la première est  de savoir si le recrutement des + 50 est une panacée ou une simple vue de l’esprit !? La seconde est de savoir : Qui a osé ou osera s’engager dans cette voie au moment où la pénurie d’une main d’œuvre qualifiée fait défaut et que celle de l’immigration n’est que partiellement appréciée et valorisée ? 
De nos jours les entreprises qui se restructurent, se redéployent, déclarent faillite, etc. commencent par couper dans le compte ‘’rémunération & salaires’’. Pourtant elles tentent, avant d’arriver et parfois parallèlement à cette situation extrême, de se maintenir à flots en recrutant soit des jeunes sans expérience professionnelle mais acceptant des salaires autour du salaire minimum garanti - et bénéficiant de programmes de soutien gouvernementaux -, soit des immigrants - toujours avec un soutien financier du gouvernement (subvention salariale et divers programmes prévus pour leur insertion professionnelle). 
Certaines entreprises prennent cependant le risque de rappeler quelques anciens employés pour du temps partiel et rémunérés au salaire minimum garanti. Il se fait que ces pratiques ont leurs avantages pour les deux parties. L’un de ces avantages pour les +50 ans est de s’occuper en exerçant un emploi qui leur rapporte aussi bien un revenu qu’une expérience première dans de nouveaux domaines d’activités ou complémentaires s’ils reviennent dans le même secteur.
Pour les employeurs cet avantage réside dans l’expérience déjà capitalisée qui peut être validée en fonction des emplois occupés précédemment par les +50. Le second est la mise à jour ou à niveau des qualifications qui ne demande pas un gros investissement partant du fait qwue la formation en est un.
Ferid Chikhi
Le 16 juillet 2011

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